
« Le massacre de 53 jeunes a eu lieu le 6 avril. Dans la mémoire de la province, il s’agit de l’un des plus graves massacres perpétrés par ces terroristes. Les victimes se sont refusées d’être recrutées dans les rangs du groupe armé. »
Plusieurs médias mozambicains et internationaux ont fait état du drame qui aurait eu lieu dans la province du Cabo Delgado, au Mozambique, au début du mois de novembre. Dans le village de Muatide, plus de cinquante personnes ont été décapitées « sur un terrain de football qui est devenu un camp d’extermination ».
L’ONU a immédiatement demandé une enquête. Le président Macron appelait à une « réponse internationale ».
Au Mozambique, plus de 50 personnes ont été décapitées, des femmes kidnappées, des villages pillés puis incendiés. Des barbares détournent une religion de paix pour semer la terreur : le terrorisme islamiste est une menace internationale qui appelle une réponse internationale.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 11, 2020
Mais Valige Tauabo, le gouverneur de la province de Cabo Delgado vient de publier un démenti. Il assure que le dernier massacre causé par la province d’Afrique centrale de l’Etat islamique date du 6 avril dernier.
« Le massacre de 53 jeunes a eu lieu le 6 avril. Dans la mémoire de la province, il s’agit de l’un des plus graves massacres perpétrés par ces terroristes. Les victimes se sont refusées d’être recrutées dans les rangs du groupe armé. Les violences des djihadistes nous préoccupent fortement parce qu’en effet, les incursions des terroristes provoquent actuellement de nombreux dommages physiques et moraux dans la mesure où les terroristes incendient des maisons, détruisent des biens publics et causent des deuils. »
M.C.